Saturday, August 15, 2009

supplice dans un train

La tête bourrée de quiétude j arpentais le wagon du train comme un caméléon qui ne voulait pas se faire avoir par une quelconque paires de chaussures incarnées en un être médiocre qui se faufilait entre les vivants pour leur coller comme leur peau .. c 'est de justesse que j ai repéré l obsédé du train dans l 'autre wagon ,qui et j adoucirais mes paroles_car je sais employer le mots adéquats pour d 'écrire ce qu 'il fait,mais je ne le ferais pas _se touchait comme un chien en chaleur devant son public de wagon et s en taper à sa jouissance de ces regards ahuries qui fuyaient sa direction . Personne ne protestait , on avait parait il l habitude de la frustration et les hommes dans le wagon ... S'en foutaient ..J'ai donc passé à l autre wagon m épargnant de mettre en exécution mes fantasmes de lui assigner une bonne correction à la ..Hélas ; j 'étais une meurtrière dans ma tête une Gandi incorrigible dans mes réactions .. Une place à prendre .. J ' y étais comme un pop corn qui s éclatait à feu doux.. j avais le visage tout rouge à cause des regards hostiles de la belle passagère de coté à qui je venais d 'écraser le pied sous mon intolérable poids de géante je marmonnais quelques paroles d excuses qu elle a choisi d'ignorer, ce qui m'a fait rougir de plus belle .. Cachant mon embarras ,j'ai feignais de regarder le paysage qui passait dans un élan si énergétique que mes pupilles s enlaçaient .C'est alors qu une voix exaspérée s 'est fait entendre " y3aech khouya wakher choiya " mots simples implorants convenables,et j emploierais tout ces adjectifs de même genre pour qualifier sa phrase courte d 'appelle à son droit de choisir ce qui ou quoi elle voudrait que ça lui colle hormis sa peau .Puis ,il y a eu un éclatement de mots grossiers et de menaces comme si elle venait de lui crachait à la figure il se tortillait comme si elle lui infligea un coup de bâton sur la tête .Personne ne souffla un mots, le voyou se donnait à une correction bien sanglante à la pauvre fille qui se respectait assez pour oser de clamait sa dignité dans un wagon de train de banlieue tunisienne ..Arrivant à une station toujours déserte il se jeta sur elle pour la faire descendre par la force personne ne réagissait .. Je me levais alors sous la pression de révolte et de mon plus ancien défaut que d ingérence aux affaires des autres je clamais qu il la libère et le traitait de tous les mots grossiers que je connaissais et qui lui allaient parfaitement ..Alors une main d un autre jeune homme vena aux secours de la pauvre la tirant de justesse d une agression impardonnablement injuste. Dans ce pays ou l on chante la solidarité ,on se sent affreusement comme un étranger qui se doit se prendre en main . Les bonnes mœurs s'assoupirent dans les têtes dans cette quasi communauté ..Je me rasseyais le cœur fulminant d'agacement au terminus je suis descendue et pris un souffle profond .. La laideur il faut vivre avec et prendre quelques précautions parmi lesquelles celui en quoi je me suis donnée à fond l'exile volontaire chez soi .

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